8 novembre 2007
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09:33
Je me permets de reproduire ici une information communiquée par l'association "Oui au breton" car elle me semble
assez préoccupante (bien que cela ne m'étonne guère).
Selon cette association qui recense les bretonnants (comment? je ne sais pas trop), la Bretagne perdrait chaque jour 28 locuteurs!
Le Conseil Régional de Bretagne (CRB) considère toujours le chiffre de 2001 comme d'actualité soit 270 000 locuteurs. Or, selon le collectif, "64 % d'entre eux avaient plus de 60 ans et seulement 4 % moins de 40 ans. Depuis, 10 000 bretonnants disparaissent chaque année".
Malgré des efforts évidents, le CRB n'arrive donc pas à enrayer la chute de la langue bretonne! Aujourd'hui, poursuit le collectif, "ils sont moins 210 000 à parler breton, et 64% d'entre eux ont plus de 66 ans". Mais est-ce la faute de la région qui ne dispose d'aucun pouvoir de décision face à l'Education Nationale?
L'Education Nationale, sous couvert des grands principes, énonce que s'il y a une demande, il y aura une offre! Or, je constate chaque année que des classes de 20 élèves désireux d'apprendre cette langue sont refusées par le rectorat (pour le public)! Par contre, les classes de chinois ouvrent avec une dizaine d'élèves qui, pour la moitié d'entre eux, abandonneront au bout d'un an!
L'utilitarisme est donc la véritable raison de ce manque de moyens! Pour l'Etat, le breton n'est pas une langue vivante puisque le français est la langue vernaculaire! D'ailleurs, le breton n'existe toujours pas officiellement puisque la France refuse de ratifier la charte des langues minoritaires...
Pour ne citer que cet exemple, rappelons que les écoles Diwan ont de graves difficultés financières car l'Etat refuse de voir cette école d'un bon oeil malgré les excellents résultats de la méthode par immersion (élèves trilingues très jeunes). Un tel traitement est inacceptable et me conforte dans l'idée selon laquelle nous vivons un véritable génocide culturel, indirect, mais tout aussi efficace!
Le collectif "Oui au breton" demande donc aux élus régionaux de respecter le vote qu'ils ont fait en décembre 2004, à l'unanimité, qui prévoyait un plan de sauvegarde de la langue bretonne (doublement des effectifs dans l'enseignement bilingue d'ici 2010).
Pour ma part, je suis pour le choix! Il ne s'agit pas d'apprendre le breton obligatoirement comme craignent certains, mais bien d'offrir la possibilité à chaque élève d'apprendre le breton s'il le souhaite! Chaque école, en Bretagne, devrait donc proposer des cours. Or, c'est loin d'être le cas...
Selon cette association qui recense les bretonnants (comment? je ne sais pas trop), la Bretagne perdrait chaque jour 28 locuteurs!
Le Conseil Régional de Bretagne (CRB) considère toujours le chiffre de 2001 comme d'actualité soit 270 000 locuteurs. Or, selon le collectif, "64 % d'entre eux avaient plus de 60 ans et seulement 4 % moins de 40 ans. Depuis, 10 000 bretonnants disparaissent chaque année".
Malgré des efforts évidents, le CRB n'arrive donc pas à enrayer la chute de la langue bretonne! Aujourd'hui, poursuit le collectif, "ils sont moins 210 000 à parler breton, et 64% d'entre eux ont plus de 66 ans". Mais est-ce la faute de la région qui ne dispose d'aucun pouvoir de décision face à l'Education Nationale?
L'Education Nationale, sous couvert des grands principes, énonce que s'il y a une demande, il y aura une offre! Or, je constate chaque année que des classes de 20 élèves désireux d'apprendre cette langue sont refusées par le rectorat (pour le public)! Par contre, les classes de chinois ouvrent avec une dizaine d'élèves qui, pour la moitié d'entre eux, abandonneront au bout d'un an!
L'utilitarisme est donc la véritable raison de ce manque de moyens! Pour l'Etat, le breton n'est pas une langue vivante puisque le français est la langue vernaculaire! D'ailleurs, le breton n'existe toujours pas officiellement puisque la France refuse de ratifier la charte des langues minoritaires...
Pour ne citer que cet exemple, rappelons que les écoles Diwan ont de graves difficultés financières car l'Etat refuse de voir cette école d'un bon oeil malgré les excellents résultats de la méthode par immersion (élèves trilingues très jeunes). Un tel traitement est inacceptable et me conforte dans l'idée selon laquelle nous vivons un véritable génocide culturel, indirect, mais tout aussi efficace!
Le collectif "Oui au breton" demande donc aux élus régionaux de respecter le vote qu'ils ont fait en décembre 2004, à l'unanimité, qui prévoyait un plan de sauvegarde de la langue bretonne (doublement des effectifs dans l'enseignement bilingue d'ici 2010).
Pour ma part, je suis pour le choix! Il ne s'agit pas d'apprendre le breton obligatoirement comme craignent certains, mais bien d'offrir la possibilité à chaque élève d'apprendre le breton s'il le souhaite! Chaque école, en Bretagne, devrait donc proposer des cours. Or, c'est loin d'être le cas...
Site oui au breton.