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Klask

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1 juillet 2013 1 01 /07 /juillet /2013 18:29

udb-relancer-la-commission-mixte-region-bretagne-cg-loire-a.png

 

Le travail est suffisamment intéressant pour que je prenne le temps d'écrire sur mon (pauvre) blog délaissé! Un peu lassée des slogans à n'en plus finir et au concours de coqs dans l'Emsav pour savoir qui fera la plus belle déclaration sur la Loire-Atlantique, l'UDB a décidé d'être constructif sur le sujet.

 

Nous savons pertinemment que la réunification ne viendra pas d'un coup de baguette magique et qu'il faut, en attendant, (re)tisser des relations entre la Loire-Atlantique et le reste de la Bretagne. D'où ce dossier qui n'est sans doute pas exhaustif, mais qui part des compétences exercées par le Conseil régional et celles du Conseil Général. L'objectif étant que M. Grosvalet accepte une rencontre et relance la "commission mixte" en sommeil depuis de nombreux mois.

 

N'hésitez donc pas à télécharger le document en cliquant sur l'image ci-dessus. Avis aux commentaires, nous sommes preneurs... car plus il y aura de pistes de travail, plus nous aurons une chance de faire mouche.

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30 juin 2011 4 30 /06 /juin /2011 12:30

Nantes 18 juin 2011 Gael modifiée

Le 18 juin, j'étais - comme beaucoup de lecteurs de ce blog j'imagine - à Nantes pour une manifestation en faveur de la réunification bretonne. 5000 personnes passées à peu près inaperçues des journalistes, mais aussi des nantais tant le parcours était nul. Mais là n'est pas mon propos.

 

Suite à cette manifestation et au Peuple breton de juin que la rédaction avait choisi de consacrer à cette question essentiellement, j'ai eu l'occasion de rencontrer diverses personnes dont une en particulier qui s'est définie comme "jacobin" et avec qui j'ai (joyeusement) lancé le débat sur les thèmes cher à l'Emsav: réunification, indépendance, autonomie, langue bretonne...

 

L'auditoire est évidemment sceptique envers un type qui, d'emblée, se dit autonomiste dans un pays où l'on confond ce qualificatif avec "poseur de bombe" ou, plus cool, "indépendantiste". Durant notre discussion, mon interlocuteur m'a ressorti tout le contenu de son catéchisme en ayant pas conscience lui-même qu'il connaissait certes par coeur sa leçon de religion, mais qu'il ne savait pas la justifier. Parmi les idées reçues, l'une d'elle m'insupporte au plus haut point: celle de la légende selon laquelle le département aurait été créé pour être à un jour de cheval du chef lieu.

 

Absolument tout le monde a déjà entendu cette belle histoire, poétique finalement dont n'importe quelle andouille pourrait démontrer la fausseté tant c'est évident. Mais voilà, en France, on a pas l'habitude de réfléchir par nous-même: l'Etat nous aide à penser. Pourquoi est-ce faux? Premièrement car vous aurez remarqué que les départements sont à peu de choses près de tailles identiques et ce, en montagne comme en plaine. Ma formation de géographe (et même si je n'y connais rien en chevaux)  me fait dire qu'un pur-sang aurait tout de même beaucoup de mal à parcourir la même distance en montagne qu'un bourrin breton sur une plaine. M'enfin!

 

departements.jpgJe vous invite à lire l'édito du PB de juin dans lequel je développe ceci: la France a aménagé son territoire de Paris. Elle l'a construit. Au départ, il a fallu agréger des "provinces" (pro vincere = pays vaincu) dont la Bretagne, mais pas seulement. Très rapidement, on s'est rendu compte que ces "provinces" n'étaient pas stables et étaient susceptibles de contester la prédominance de Paris sur le reste du territoire. C'est là qu'apparait l'idée de département. Le département juste après la Révolution française qui est menacée aux frontières du pays et qui ne souhaite pas avoir de débordements internes. Cette carte ci-contre vous démontre que l'histoire du cheval est une vaste blague destinée à cacher la réalité: les départements ont été créés pour affaiblir les "provinces" en les divisant. La division étant au profit de Paris dont les préfets maillent le territoire.

 

Quel rapport avec la Loire-Atlantique me direz-vous? C'est simple. La stratégie du département n'a pas plus fonctionné que cela car, en Bretagne notamment, les cinq départements travaillaient entre deux plutôt bien, solidairement. Et ça, ça n'arrange pas les affaires de Paris bien décidé à dominer. Du coup, qu'à cela ne tienne, continuons le dépeçage et divisons davantage. Ce qui était vrai pour la Bretagne le fut aussi pour la Normandie par exemple. Une haute et une basse Normandie. On ampute la Bretagne de son poumon économique. Cette histoire là n'a rien à voir avec Pétain, c'était déjà prévu. Pétain n'a fait qui suivre...

 

Je vous invite à regarder ces deux cartes et à comprendre avec moi. La première ressemble à une carte d'Afrique, celle où l'on a tracé les frontières à la règle, en somme une administration (en fait, la règle a laissé les fleuves et cours d'eau délimiter des frontières qui font plus naturelles). La deuxième, on appelle ça un territoire autrement dit un espace approprié par des hommes.

 

 

 

France_anciennes_provinces_1789.jpg

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

carte-france-region.gif

 

 

 

 

Que voit-on sur cette ancienne carte? On constate que ce que dit l'UDB sur le redécoupage des régions de l'Ouest est pertinent. La Vendée, c'est le bas Poitou. Le Val de Loire est une quasi-réalité, la Bretagne est réunifiée et la Normandie aussi. Houlà, mais voilà... pourquoi le débat est-il bloqué? Peut-être parce que le jacobinisme parisien n'est pas terminé! J'en veux pour preuve les dernières déboires de la désormais célèbre série à succès "la langue bretonne à l'Assemblée Nationale et au Sénat". 

 

En France, il n'y a que Paris, le français et l'Etat. Pas dans mon monde... Ras-le-bol du conservatisme, essayons autre chose! Alors, quand j'entends Jacques Auxiette au sujet d'une éventuelle disparition du département dire que "l'on ne refait pas l'Histoire" (voir ici l'épique émission de radio), je me dis que merde, si, la France refait l'Histoire constamment. Les Hommes d'Etat n'ont rien à envier à Staline... quand ça ne leur plait pas, ils liquident. Cette situation là, nous devrions l'accepter? C'est ça les Droits de l'Homme? Sans région forte, pas d'autonomie possible. Et c'est de cela dont ont peur tous ces trouillards formés à l'ENA. Sur ce, je vais tenter de dégommer la réforme territoriale à venir...

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18 août 2010 3 18 /08 /août /2010 18:45

JE_Nantes_2010.JPGDemain commencent les journées d'été des Verts/Europe Ecologie. Sur fond d'avenir du mouvement, deux lignes existent: ceux qui souhaitent un parti unique comme Cohn Bendit et ceux qui souhaitent conserver une fédération où chacune des composantes puisse s'exprimer. Il va sans dire que c'est ce dernier choix qui prime au sein de notre fédération Régions et Peuples solidaires.

 

Le congrès de l'UDB (en novembre) devra lui aussi décider d'un avenir au sein de ce projet écologiste ou non. A en lire le site consacré à cette université d'été, on se demande quel est notre place! Alors que Magnen que l'on savait plutôt emmerdé sur cette question de réunification s'est engagé par écrit à défendre ce dossier, on constate aujourd'hui, les élections terminées, que l'évènement est annoncé "au coeur des Pays de la Loire"! Et bien, messieurs, mesdames, certains de mes camarades et moi-même iront y faire un tour quand Nantes sera en Bretagne! La sincérité est une vertue en politique et quand on est contre quelque chose, qu'on l'assume...

 

chat-indecis.jpegJonathan Guillaume vient de publier sur le site du collectif "44 = BZH" une bonne contribution que je vous invite à lire (voir ici). Nous savons, comme dit Herri Gourmelen, que "l'alliance est un combat", mais il y a des limites. Nous intervenons finalement autant que Mélenchon! N'étions-nous pas une composante du rassemblement? Mona Bras n'est sans doute pas aussi médiatique, mais son discours est-il moins entendable? Si notre porte-parole, malgré deux grosses campagnes, ne parvient pas à nous imposer dans la presse nationale, n'est-ce pas la faute du centralisme contre lequel, dois-je le rappeler, les Verts sont censés lutter en tant que fédéralistes? Je ne mets pas tous les Verts dans le même sac sachant pertinemment que nombreux sont ceux qui estiment ces combats importants, mais bordel, mettez les choses au clair!

 

Entre les technocrates plus jacobins que les jacobins et ceux pour qui l'écologie est d'abord endogène, il serait temps de savoir ce qu'est la ligne d'Europe Ecologie. Si c'est pour créer un autre mastodonte ingérable où les egos se déchaînent pour remplacer le PS, ça ne m'intéresse pas! Je préfère l'occuper de la lutte des classes à la lutte des places...

 

C'est sûr, cette année, l'université d'été de Régions et Peuples solidaires à Mouans Sartoux, en Provence, va me manquer. Là-bas, tout le monde sait que Nantes est en Bretagne car les Pays de Loire n'ont d'existence que dans la tête des technocrates, de ceux pour qui territoire rime avec administration. Que la géographie leur viennent en aide!

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22 juin 2010 2 22 /06 /juin /2010 18:32

dechirureplagepbm.jpg

 

Voilà quelques temps que je n'ai pas consacré un article entier à la réunification. Pourtant, l'article deux de la Charte de l'UDB stipule que "l'UDB agit dans l'ensemble de la Bretagne et milite pour sa réunification administrative". Un petit article d'information générale ne fera pas de mal.

 

Voilà donc où en sont les choses approximativement. Durant les auditions de comité Balladur, le cas de la Loire-Atlantique et de son retour au giron historique (Bretagne) a fait noircir beaucoup de pages tant dans l'Emsav que dans la PQR. Aujourd'hui, silence radio ou presque malgré la mobilisation constante des partis politiques bretons (rejoint sur le terrain par d'autres composantes) et des collectifs ou associations type "Bretagne réunie" ou "44 = BZH".

 

Côté Conseil régional de Bretagne, les élus UDB et Europe Ecologie Bretagne ont déposé lors de la dernière session plénière une motion pour réaffirmer le souhait pour la nouvelle assemblée de voir la Bretagne réunifiée et constituer le fameux nouveau "groupe de travail". Surprise: alors que cela aurait du être une formalité, le PC rechigne et Jean-Yves Le Drian, soucieux de préserver l'unanimité sur la question, demande à Christian Guyonvarc'h de bien vouloir repousser sa motion. Chose que nous acceptons à condition qu'elle soit votée lors de celle qui vient, jeudi et vendredi prochain (24 et 25 juin). C'est ce que nous avons expliqué au collectif "44 = BZH" qui nous avait demandé un rendez-vous.

 

Depuis, nous avons envoyé un courrier, mais tout le monde se retranche derrière un "groupe de travail préalable". La réalité, c'est que le sujet fait débat dans les partis et que le vote de principe est difficile à justifier en interne (surtout pour l'UMP qui détient les rennes du pouvoir central). Néanmoins, si on en croit les procès verbaux, le PS votera la motion puisque M. Ferrand (président du groupe PS) annonçait lors de la dernière session qu'il était pour:

 

"La motion proposée s'inscrit dans ce que, par le passé, cette Assemblée a eu l'occasion de voter. Cela correspond également aux positions que nous avons pu prendre dans la période récente. Donc, sans marquer d'opposition aux propositions d'amendement qui viennent d'être formulées, le texte tel quel nous paraît conforme à la continuité de la position à prendre sur cette question."

 

Que fera le PC? Si nous préférons l'unanimité, il est hors de question que nous intégrions dans la motion la référence à l'amendement de Legge (sénateur UMP et conseiller régional). Un amendement qui arrange bien le PC si soucieux des lois.

 

Julian-Beever-trompeoeil-eiffel.jpgEn effet, sachez que M. de Legge est un artiste, adepte des trompe l'oeil. Son amendement au Sénat a donné un droit de veto à la Région Pays de la Loire qui doit donner son accord au passage d'un département à une autre région. Que répondriez-vous à la question "voulez-vous vous tirer une balle dans le pied"? En somme, pour paraphraser mon camarade Michel François, "M. de Legge a dessiné une porte sur le mur et nous fait croire que c'est une avancée". Chapeau l'artiste!

 

De même que le collectif "44 = Breizh", je me fous pas mal de l'unanimité si celle-ci ne débouche pas sur des mesures concrêtes. Or, le militant que je suis est fatigué de voir la lenteur administrative traduisant avant tout (mais pas seulement) le manque de volonté politique. Car s'il est clair que la réunification est dans les mains du gouvernement ou du parlement, il ne serait pas compliqué d'harmoniser certaines politiques entre CRB et CG 44. La débretonnisation par contre avance à grand pas: communication de M. Auxiette, dictionnaire des lycées bretons légitimant les découpages administratifs, procès successifs des militants pour des motifs de plus en plus mineurs (photo de tag!).

 

Suite après la session plénière...

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3 mars 2009 2 03 /03 /mars /2009 17:10


Une émission de RMC m'est récemment parvenue et je me propose de vous la décortiquer tant elle est intéressante à de multiples points de vue. A l'ordre du jour, le rapport Balladur, la suppression des départements et une interview de Jacques Auxiette, notre pro-consul préféré de la technostructure diversivienne appelée "Pays de la Loire". Je tiens, avant que vous n'écoutiez cette émission, à vous prévenir que ces quelques minutes sont une vraie cacophonie tant Jacques Auxiette gueule au téléphone! 

Ces quelques minutes de prise de parole de J. Auxiette me font penser à un ancien sketch des Guignols de l'info dans laquelle Mitterand disait ceci à propos du duel Chirac-Jospin en 1995: "pour neutraliser Chirac, j'ai besoin de Jospin, pour neutraliser Jospin... je me fie entièrement à Jospin". Ici, c'est la même chose: nul besoin de tacler Auxiette, il le fait pour nous tant ses propos sont ridicules.

Bref, passées les quelques âneries de journalistes parisiens pour qui l'identité régionale est à remiser au placard (folklorisme et tout le tintouin qui montre surtout à quel point ces bouseux n'ont jamais mis les pieds hors de Paris), quelques réflexions méritent notre attention:

- La première, c'est que ces journalistes ont bien compris que le département ne servait à rien si ce n'est à pomper l'argent du contribuable pour agir de façon sans doute moins efficace que d'autres échelons. Suite à la déclaration ubuesque de J. Auxiette affirmant quand on lui pose la question sur la suppression du département qu'"on ne supprime pas l'Histoire" (il fallait oser venant du président d'une région qui tire sa vitalité d'une amputation historique justement), le journaliste lui rappelle que le département a été fait de façon arbitraire en délimitant les frontières en fonction d'une distance parcourue à cheval.

Si je partage bien évidemment sa vision anti-département, la réalité est tout autre. La légende du cheval est très connue, mais est archi-erronnée. Le département a été créé dans un but administratif afin de contrôler le territoire français du centre, de Paris. Vous pouvez voir ci-joint la lettre-patentes du roi relative au décret de l'Assemblée Nationale de février 1790 qui ordonne la division de la France en 80 départements. Je vous invite à lire
ici un excellent dossier si le sujet vous intéresse.

Bref, ce rapport Balladur nous ramène à 1790 et à la dernière réforme en profondeur des limites territoriales.  Un coup d'oeil sur le site de l'Assemblée Nationale rappelera tout de même à J. Auxiette que les "provinces" (dont la Bretagne) sont plus anciennes que les départements et qu'au départ, les départements respectaient autant que possible leurs limites:

26 février 1790 : L’Assemblée constituante achève le découpage territorial. La France est divisée en 83 départements, en respectant autant que possible les limites des anciennes provinces .

Alors effectivement, j'ai bon dos de demander le retour de la Loire-Atlantique en Bretagne puisque je suis anti-département. Mais demander le "44" en Bretagne est un slogan, ce qui compte, c'est que les pays bretons soient réunis au sein d'une administration commune. N'a-t-on pas fait remarquer que le débat autour des plaques n'aurait pas eu lieu sans la mention au département (voir ici)?

- La seconde chose importante à noter, c'est que c'est ce débat fait ressurgir deux types d'idéologie: d'une part le fédéralisme que nous autres autonomistes défendons, à savoir une France plus que décentralisée dans laquelle les régions ont un réel pouvoir (pour nous, un pouvoir législatif); d'autre part, les partisans d'une France centralisée, jacobine.

Jacques Auxiette, entre les deux, fait figure d'OVNI ou plutôt de la mutation progressive des super-centralisateurs en super-déconcentreurs. Car que nous dit-il dans cette interview (alors que les journalistes commencent à s'énerver)? Tout et son contaire. D'une part, Monsieur veut du pouvoir pour les régions, d'autres part, il refuse catégoriquement le fédéralisme ou l'autonomie (le mot est dit). Puis, il veut des régions fortes et se dit ouvert à un Grand Ouest, mais s'oppose à la réunification et au projet de Bretagne Réunie (voir ci-contre) qui propose pourtant 4 régions fortes et cohérentes!  

J'en conclue que M. Auxiette est un jacobin qui souhaite améliorer l'efficacité du pouvoir central en le déconcentrant (et non pas en le décentralisant) dans des régions découpées sans aucune pertinence géographiques. Car la géographie n'a pas sa place dans l'idéologie jacobine.

 

Comme disait Christian Guyonvarc'h en 1999 (voir l'introduction d' "un statut politique pour la Bretagne"): "il n'y a pas de problème breton car les bretons d'aujourd'hui sont plutôt bien dans leur peau. En revanche, il y a un problème français et ce problème français porte un nom: le jabobinisme". Le diagnostic est là: vous êtes malade M. Auxiette! Vous représentez les derniers spécimens de votre espèce, une part de la biodiversité politique en diminution constante.

- La troisième chose que je suis forcé de constater, moi le type de gauche, c'est que le PS national râle pour conserver ses sièges. Toute réforme territoriale est en effet une remise en cause du pouvoir socialiste puisque ce parti dispose de pratiquement toutes les régions françaises (la fameuse "vague rose" de 2004). Comment l'UDB peut-elle rester droite dans ses bottes (en caoutchouc) avec des partenaires tels que le PS? C'est simple! Elle exprime son désaccord. Cela a été fait à la mairie de Nantes publiquement lorsque M. Ayrault a fait pression pour que le cas nantais soit mis de côté, notre charte est claire sur la réunification et nous n'avons pas ce genre de soucis au Conseil Régional de Bretagne qui a voté plusieurs motions et voeux à l'unanimité sur le sujet. Que quelques personnalités du PS soient contre ce rapport est évident, doit-on en faire payer ceux qui sont "dans notre camp"? Doit-on démissionner à chacune de nos oppositions? Si cela devait être le cas, les sujets seraient nombreux...

Pour conclure, je ne sais plus trop où l'on va avec ce rapport qui ne fait d'ailleurs pas mention de la Bretagne. Sachant que ce n'est qu'un rapport et que les décisions seront prises en aval, je pense simplement qu'il faut maintenir la pression. D'autant plus qu'aujourd'hui, le rapport nous a donné des billes et que nos adversaires politiques sont en ordre de marche dispersé contrairement aux pro-réunification.

Téléchargez le rapport Balladur.

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25 février 2009 3 25 /02 /février /2009 21:40
La commission Balladur chargée de plancher sur la réforme des Institutions a rendu sa copie et déjà les critiques fusent. Je tiens avant de commencer cet article à rappeler que cette commission n'a pas le pouvoir de décider, mais que je suis assez content de certaines propositions (vous vous en doutez).

M. Balladur avait pour tâche, entre autres, de proposer une réorganisation territoriale ce qui m'interpelle en tant qu'ancien étudiant en aménagement du territoire. C'est de ce sujet que je vais traiter ici en attendant de disposer du texte complet pour pouvoir faire une analyse plus poussée du rapport. En attendant, quelques éléments sont expliqués par le Télégramme (ici).

La presse régionale titrait ce matin sur la carte que propose Balladur. De 22 régions, on passerait à 15. A première vue, je constate que la Bretagne est réunifiée, que la Normandie l'est aussi. Pour l'Ouest de la France, j'avoue ne pas comprendre la logique qui veut que l'on conserve des Pays de la Loire sans la Loire-Atlantique. C'est d'une part un nid à emm... et d'autre part non viable! Pourquoi ne pas avoir privilégié la carte de Bretagne Réunie (voir ici)?

Pour le reste, je ne suis pas super compétent: si je compte bien, la Corse serait intégrée dans une nubuleuse technocratique "sud-est" ce qui va plutôt à l'encontre de la prise en compte de la notion de "territoire".
On attribue, si ma vue est bonne, un département de plus aux Flandres françaises. Ipparalde (pays basque en France) reste noyé, la Catalogne idem, mais on ne pouvait en attendre autrement d'une commission dont le but est de réduire le nombre de régions.  Est-ce pertinent de partir avec cet objectif? N'eut-il pas mieux valu partir d'une réorganisation de la France en territoires pertinents?


Côté contestation, le Parti Socialiste, fort logiquement, dénonce des manoeuvres électorales (on s'attendait tellement à une réaction de cette sorte qu'elle en devient comique). Il est évident que quand on détient toutes les régions sauf une, une réorganisation territoriale ne peut qu'être mal vue pour un parti auquel il ne reste que cela. Notre bien-aimé proconsul Auxiette a particulièrement assuré en parlant de "colonialisme des temps modernes" en ce qui concernait la réunification (le ridicule ne tue pas).

J'ai noté également le coup de gueule de Sylvain Brumeau sur Médiapart qui, sans doute après l'ingestion d'une madeleine, nous entraîne dans son passé folklorique comme pour mieux faire passer l'idée que la Bretagne n'est pas l'avenir. M. Brumeau a "l'étrange et soudaine impression d'être né à Sarajevo" suite à l'annonce de la commission Balladur de réunifier la Bretagne. "Nantes n'est pas la Bretagne" nous dit-il. Sur ce point, je suis d'accord avec lui, Nantes n'est pas LA Bretagne, mais EN Bretagne. Comment expliquer que le sentiment régional est bien plus complexe que le sentiment urbain et qu'une région ne peut se résumer à une addition de villes?

Riez donc,
M. Brumeau, puisque vous hésitiez "entre l'effroi et le rire", riez donc comme je ris  de vos arguments sophistiques périmés. Il sera en effet difficile de faire entendre votre voix  avec des arguments aussi creux. Sachez monsieur que l'on écoute aussi du rock, de la pop et du hip-hop en Bretagne! Vos clichés et votre rhétorique anti-bretonne et anti-allemande  ("Nucléaire: nein danke") datent, eux par contre! Et gardez pour vous vos comparaisons douteuses (Sarajevo) car ce rapport Balladur n'a pas été écrit sous les bombes! Ni zo an dazont...

J'ajoute, car cela semble nécessaire de le dire tant certains fabulent, que ceux qui ne se sentent pas bretons pourront rester à Nantes, future métropole destinée à rayonner sur un espace géographique plus large que la Bretagne! Vous sentez vous "ligérien" dans cette région sans identité? Le débat n'est pas "Nantes ou la Bretagne", mais bien "la Bretagne ou les Pays de la Loire"! Le dessin de Nono (ci-dessus) était bien vu car beaucoup croient encore que les partisans de la Loire-Atlantique bretonne sont indépendantistes. Encore un cliché éculé...
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13 février 2009 5 13 /02 /février /2009 18:43


Depuis quelques jours, voire semaines, je commence à trouver que le sempiternel débat sur la réunification de la Bretagne avance dans les esprits. Après avoir distribué des tracts sur la réunification à Saint Nazaire mercredi, participé au procès des six jeunes barbouilleurs au palais de justice de Nantes, j'ai pu constater que le "front uni" auquel Mona Bras, porte-parole de l'UDB, a participé, a fait un peu de bruit dans la presse (photo).

Moi qui était sceptique suite aux propos de Nicolas Sarkozy (voir ici), je trouve que ses propos ont évolué. Tout d'abord, je l'ai entendu clairement rejetter l'idée d'une fusion Région Bretagne-PDL ce qui est déjà un soucis de moins. De plus, le fait que l'association Bretagne Réunie ait été reçue par le conseiller du Président est positif tout comme le fait de ne pas arriver les mains dans les poches, mais avec une proposition de redécoupage de l'ouest de la France. La même mise en avant par l'UDB en 2007 lors d'une campagne d'affichage géante en Loire-Atlantique! Près de 20000€ et alors moins de débats malheureusement... Ajoutons à cela que des villes votent des voeux en faveur de la réunification (Rennes, Redon, Lorient).

Cette délégation crédibilise cette idée de réunification qui, de toute façon, est soutenue par les bretons, où qu'ils vivent. Ce n'est pas pour dire, mais même ma grand-mère m'a appelé à ce sujet et me dit qu'à son époque, on apprenait en classe que Nantes était en Bretagne! La course médiatique ainsi que l'intérêt que M. Balladur semble porter à cette revendication fait naître des espoirs encore plus vifs que M. Sarkozy n'a pas intérêt de décevoir sous peine d'être définitivement détesté de  centaines de milliers de bretons.

Vous me direz, que représentent quelques articles de journaux face au catéchisme des manuels d'histoire-géographie qui nous rabâchent que la Bretagne compte quatre départements, face aux moyens dont disposent Auxiette pour "ligérienniser" les petits bretons en Loire-Atlantique, face aux murs de propagande vantant un découpage incohérent? Qu'est-ce que cela représente? Et bien, beaucoup! Cela veut dire que malgré tout cela, le sentiment d'appartenance à la Bretagne résiste, voire se confirme chez les jeunes preuve que l'identité n'est pas affaire d'argent, ni de dogmatisme. L'identité ne se décide pas, elle se construit par un long processus et quelques décenies ne peuvent annihiler le résultat. La pseudo-région sait pertinemment qu'elle n'a ni histoire, ni identité, mais persiste dans son aveuglement.

Reste à savoir si la commission Balladur prendra en compte ces revendications. Elles sont certes bien construites, sérieuses, mais il existe des blocages, à droite comme à gauche: les jacobins périmés, mais aussi les farouches technocrates! Ce qui me permet de dire que je ne pense pas que le maire de Nantes, JM Ayrault, en fasse partie. Je pense plutôt que son schéma d'aménagement est différent. Il se fout de la réunification car en réalité, il se fout du sentiment régional. Son schéma de pensée est urbain et se base sur des réseaux de villes qui font fi des limites administratives de toute façon. J'ai l'intention de rédiger quelque chose sur ces perceptions mentales bientôt.

Bref, je pense qu'il est plus utile de convaincre ce type de personne par le verbe que ce type de vision est individualiste et qu'une réelle solidarité entre villes passe par une coordination régionale plutôt que de leur râbacher un "Naoned e Breizh", bon slogan, mais peu argumenté. Je félicite cette petite délégation, les gens de gauche comme de droite, pour ce front uni. Preuve que l'union est possible quand les sujets dépassent les clivages.
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12 janvier 2009 1 12 /01 /janvier /2009 10:32

Après mon second passage à la radio (le premier concernait "le clan du néon" sur Hit West), je constate que j'ai encore beaucoup de progrès à faire à l'oral. L'écrit est une chose, l'oral en est une autre!

 

Je vous invite tout de même à écouter l'enregistrement. Ma volonté était de rappeler que la réunification méritait un véritable débat et que ce débat était porté par l'UDB, mais aussi par Bretagne Réunie et d'autres partis politiques et associations. C'est un débat qui dépasse le cadre des partis fort heureusement.

 

Il est assez pénible de devoir justifier l'appartenance des différents pays de Loire-Atlantique à la Bretagne. Car le véritable scandale, c'est que pendant que les Bretons doivent s'excuser de l'être, la pseudo-région "Pays de la Loire" finance des campagnes de promotion d'une identité factice: ligérien! Or, personne ne se sent ligérien malgré la dernière campagne qui a tout de même coûté aux contribuables de cette technostructure la bagatelle d'un million d'euros.


J'entends aussi les incessantes critiques du milieu breton à l'égard de l'UDB concernant notre tendance à condamner la "désobeissance civile" en Loire-Atlantique. C'est vrai que nos méthodes ne sont pas les mêmes, mais soyons réalistes: croyez-vous que nous souhaitions que les six inculpés aient un casier judiciaire? Nous savons pertinemment que ces jeunes sont sincères et qu'ils rentrent dans le jeu que souhaitent les médias (action-répression, ça fait vendre). Mais pourquoi s'en prendre à l'UDB comme si leur condamnation était notre faute? C'est à peine si ces personnes ne disent pas que nous sommes anti-réunification! Le milieu Breton a la mémoire sélective car la campagne d'affichage en 3 x 4 mètres à Nantes et St Nazaire, c'est bien nous et nos cotisations qui l'avons financé!

Un grand merci en tout cas à Julie Salabert et à toute l'équipe de Radio Bro Gwened. 
97.3 à Lorient, 92.6 à Pontivy, 101.7 au nord-Morbihan, 94.8 à Vannes.
  

Pour écouter:




Pour signer la pétition (et vous n'avez qu'à préciser votre non-appartenance à l'UDB si ça vous fait honte de soutenir une de nos initiatives):

cliquez ici.
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28 décembre 2008 7 28 /12 /décembre /2008 15:19
Les propos du président de la République sur l’identité bretonne de Nantes ne sont sûrement pas dénués d’arrière-pensées politiciennes et mettent manifestement dans l’embarras des responsables socialistes de premier rang, à commencer par le maire de Nantes. Pour autant, ces propos dans la bouche même du chef de l’État donnent un écho considérable à la question de l’unité de la Bretagne, justifiant le long combat des militants de la réunification.

Mais dans le même temps, la Commission Balladur travaille à une refonte des collectivités locales et un redécoupage des Régions dont il est à craindre qu’elle ne réponde
pas à notre exigence d’une Bretagne à 5 départements.


Nous voulons  une Bretagne réunifiée dans son intégrité et dotée de pouvoirs semblables à ceux des euro-régions, telles la Catalogne, le Pays Basque ou l'Ecosse.




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1 décembre 2008 1 01 /12 /décembre /2008 12:56

 

Quel talent, quel tribun! Une ou deux tournures vagues du Président de la République et voilà la France en ébullition. Pourtant, réécoutez bien les paroles de Nicolas Sarkozy. Que dit-il objectivement? Qu'il ne "redessine pas la carte", qu'il ne "choisit pas entre départementalistes et régionalistes" (autrement dit qu'il fait le jeu du département), que "Nantes est en Pays de Loire". Voici les seules phrases qu'il assène.

 

Bref, voici ma réaction à cette petite "bombe médiatique" qui je l'espère mènera à quelque chose de positif (la réunification). Qu'on se le dise, que ce soit Nicolas Sarkozy, Martine Aubry, Olivier Besancenot ou Jean-Luc Mélenchon, peu m'importe qui parvient à mettre le sujet sur le tapis et faire en sorte que la Loire-Atlantique retrouve la place qui est la sienne... en Bretagne! Force est de constater que Nicolas Sarkozy est le premier, même s'il utilise pour se faire un discours flou... à nous de rebondir sans être naïfs. 

 

En commençant par la Normandie, Nicolas Sarkozy ne prend pas trop de risque: cette question est relativement simple à régler et je ne doute pas que les deux conseils régionaux fusionneront (pour n'en faire qu'un à seulement 5 départements). Puis, le Président évoque le cas de l'Alsace qui pose moins de problème également que le cas breton puisqu'il s'agit d'un problème de départements (alors que chez nous, c'est un département qui intégrerait une Région administrative). Cependant, dans le cas alsacien aussi les choses risquent d'être moins roses que l'on s'y attend, j'y reviendrai un peu plus bas.

 

Enfin, celui qui ose tout sans se soucier des conséquences évoque la Bretagne. Je tiens tout de même à faire remarquer qu'il introduit en disant que la Bretagne compte 4 départements ("magnifiques"... je ne vois pas le rapport mais c'est gentil)! Alors, réunification ou "grand ouest"?

 

Depuis 2003, l'expérimentation est possible sur la question du redécoupage territorial. Toujours est-il que ce droit n'a jamais été accordé, ni aux régions, ni aux habitants d'un territoire désireux de créer une structure organisationnelle cohérente (je pense ici aux basques qui demandaient un département basque).

 

Je souhaite donc que ce soit bien la réunification que Nicolas Sarkozy envisage, mais de même que j'ai joué au rabat-joie dans ma section de Lorient, je vais le refaire ici pour essayer d'aller plus loin que les apparences.

 

Qui est Nicolas Sarkozy? Le Président, mais surtout un homme qui fut et reste encore, dans les faits, le chef de l'UMP (alors qu'une fois élu, il aurait du se transformer en Président des Français!). On a pu le voir récemment, même lorsqu'il est en voyage à l'étranger, il pense au parti socialiste et au moyen de le détruire complètement. 

 

Je constate aussi que la Région Bretagne est devenue une terre de gauche et que l'UMP n'y a aucune place. L'honnêteté intellectuelle nous permet de dire que si la "région technocratique des PDL" est à gauche, c'est aussi à cause de la Loire-Atlantique. Ceci jouerait en notre faveur puisque Nicolas Sarkozy ne serait pas opposé à récupérer une Région. Dans l'hypothèse de découpage proposée par l'UDB (comme Bretagne Réunie), la Région Bretagne resterait à gauche et il est fort probable que ce qui resterait des PDL bascule à droite.

 

ça, c'est le scénario qui me conviendrait (même si la méthode est franchement criticable). Je doute cependant que ce soit l'intention du Président malgré ses visées électoralistes perpétuelles. Très honnêtement, je redoute la fusion B4-PDL. Mais j'avoue avoir du mal à imaginer comment cela pourrait se faire sachant que ni les bretons, ni Le Drian, le Président de la région Bretagne, n'en veulent.

 

Par contre, je conçois nettement mieux comment Nicolas Sarkozy pourrait annihiler la timide régionalisation en cours. Pour cela, il suffit de ne pas choisir entre départements et régions. Imaginez que lorsque vous votiez aux cantonales (scrutin uninominal), le vainqueur devienne à la fois conseiller général ET conseiller régional. Dès lors, le bipartisme serait une réalité: de même qu'au Sénat, la diversité politique n'existerait plus. UDB, Emgann, Parti Breton, Verts, Modem et NPA... aux oubliettes, retour à l'âge de pierre! Ce scénario est tout autant machiavélique, mais il est beaucoup plus crédible et les rumeurs de couloir à propos de la commission Balladur en disaient longs. D'ailleurs, Nicolas Sarkozy, dans son discours, n'a-t-il pas dit que "personne de vivants n'arrivera à supprimer les départements"?

 

De même, je tiens à souligner que l'histoire des plaques d'immatriculation est un faux débat! Le vrai problème n'est pas que l'on ne puisse pas associer le 44 et le Gwenn-ha-Du, mais que le département soit obligatoire. Le département est le principal frein aux réformes instututionnelles et le pire ennemi de la régionalisation.

 

Côté politique "locale", il y a de quoi être dubitatif:

 

M. Auxiette, normal, botte en touche en prétextant qu'"il y a des sujets bien plus graves à traiter que de perdre son temps dans des polémiques stériles". On trouve toujours plus grave c'est un fait, est-ce une raison pour ne pas en parler?

 

Idem pour Jean-Marc Ayrault, député et maire PS de Nantes qui compte pourtant des élu(e)s UDB au sein de sa majorité : "M. Sarkozy aime les dérivatifs. Ce qui préoccupe les Français, ce ne sont pas les débats institutionnels, qui ne sont pas d'actualité, auxquels je n'entends pas participer. Mais les questions économiques et sociales, dont le Président ne parle pas beaucoup".

 

Dans la famille bêtisier, je demande Philippe de Villiers, président MPF du conseil général de Vendée qui "approuve les déclarations du Président de la République. Une grande Région Bretagne-Pays de la Loire sera à la bonne échelle pour traiter les grands dossiers d'avenir. D'autant que nous avons entre nous un lien commun : l'océan. Un or bleu insuffisamment exploité".

 

L'ex chevênementiste qui va et vient au PS, Joel Batteux, maire de St Nazaire pour qui "l'hypothèse soulevée par le Président est une provocation, à deux ans des élections régionales. C'est une question surannée sauf à envisager de réunir trois voire quatre Régions".

 

Jean-Luc Harousseau, leader de l'opposition de droite à la Région nous relance son discours fade et non-argumentée: "Je dis non à la question dépassée du rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne. Je dis par contre oui à une fusion des Pays de la Loire et de la Bretagne, pour avoir une visibilité à l'échelle européenne et atteindre la masse critique nécessaire, au plan économique, de la recherche et de l'université".

 

Ah! Enfin une réflexion intéressante du côté de la Sarthe! Roland du Luart, président UMP du conseil général de la Sarthe: "Il est certain que l'on se dirige vers un redécoupage des Régions. Pierre Mauroy proposait dix à douze Régions, je trouve que l'idée est bonne. La Sarthe ne se sentait pas toujours très bien en Pays de la Loire. Elle pourrait se regrouper, par exemple, avec la Mayenne, le Maine-et-Loire, l'Indre-et-Loire, le Loir-et-Cher, pour constituer une Région Centre-Ouest".

 

Pour ma part, je pense que les réponses aux angoisses des français (et des bretons) viendront des questions institutionnelles. L'autonomie est LE moyen de faire mieux sans rien y perdre. Le conservatisme français sclérose la République qui n'a que faire de ses territoires. Une région bien découpée serait nettement plus compétitive que des régions tracées au rotring sur une carte IGN par un parisien! Et la compétitivité n'a rien à voir avec la taille M. Sarkozy... en tout cas, je l'espère pour vous!

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