Setu Christian Guyonvarc'h, emsaver UDB ha penn listenn (daou) Europa Ekologiezh e Mor Bihan. Voici Christian Guyonvarc'h, militant UDB et tête de
liste (2nd) Europe Ecologie dans le Morbihan.
Beau parcours pour notre vice-président en charge des affaires européennes et internationales au Conseil régional de Bretagne. Il transparaît de cette petite vidéo l'ouverture sur le monde de
Christian tout au long de son engagement politique, ouverture que l'UDB défend depuis sa création en 1964 par l'intermédiaire de ses partenariats, tant en Europe (ALE) que dans le monde
(avec les Kabyles et les Mapuches entre autre). Un autonomiste n'est pas un type qui prône le repli sur soi.
Deux autres vidéos disponibles: l'une de Mona Bras, tête de liste dans les Côtes d'Armor et l'autre
de Herri Gourmelen (gant brezhoneg evit krogiñ). Chom a ra Naig c'hoazh! (il reste Naig
encore).
Dernière session plénière du Conseil régional de Bretagne. Disons, dernière du mandat. Poursuivrai-je l'aventure? Gwelet vo... Alors que tout le monde
s'inquiète de l'avenir de cette collectivité (la réforme institutionnelle/la recentralisation proposée par Nicolas Sarkozy détruit le fait régional et condamne l'avenir de notre région).
Je retiendrai de ces sessions les longues interventions du président du Conseil régional (souvent très bonnes), la crédibilité dont est créditée Christian Guyonvarc'h (UDB) pour sa
délégation internationale, mais aussi Gérard Lahellec (PC) pour les transports, les discours à la Fidel Castro de Daniel Gilles (PC), l'étonnante mauvaise foi de M. De Le Lege (UMP) toujours
teintée d'humour, le timbre de voix ronronnant de M. Joncour (Modem), le rapport du budget de M. Massiot (PS), les larmes de Mme Crolais (Modem) concernant le sort des agriculteurs
productivistes, les coups de gueule de Naig le Gars (UDB) en breton comme en français, l'extraordinaire démagogie de Françoise Louarn (UMP) notamment en ce qui concerne la langue bretonne, le
rocambolesque Christian Troadec (OVNI) souvent critique, mais très peu présent en session!
J'ai aussi énormément apprécié l'humour des services et notamment du DGS Gilles Ricono. La simplicité d'Yvan Le Mevel, le directeur de cabinet du président et également les services restauration
(depuis le collège, j'ai toujours entretenu d'excellents rapports avec les cuisines) et celui des assemblées.
Fin 2009, L'UDB signe la Charte "Ya d'ar brezhoneg" (voir ici) à son tour après avoir longuement hésité. Pourquoi cette hésitation alors que nous sommes un parti qui défend la
diversité culturelle (précision: le Peuple breton a signé la charte depuis longtemps)? Parce que la Charte, en ce qui concerne les partis politiques, n'a pas de niveaux contrairement à celle
proposée aux communes et qu'à ce titre, nous faisions déjà ce que les autres avaient signé (Parti Breton et Verts). Pourquoi donc la signer? Et bien, pour nous pousser un peu au cul et en faire
davantage.
J'ai donc décidé de faire mes voeux pour cette année 2010 en deux langues histoire de montrer que je fais ma part du boulot (je continue parallèlement mes cours à Skol an Emsav). Remarquez, l'année dernière, ils étaient bilingues (voir ici).
Cette année, je souhaite une cessation de l'expression "c'est impossible". Je souhaite de la réussite à la liste Europe Ecologie Bretagne pour les Régionales et du succès à la gauche en général.
Je souhaite que la réforme institutionnelle de Sarko soit retoquée, que la Bretagne se réunifie et obtienne un statut d'autonomie pour qu'enfin, nous puissions régler les problèmes quotidiens des
Bretons. Je souhaite enfin qu'en terme d'écologie politique, on passe de la "prise de conscience" (ceux qui ne savent pas sont sourds) à l'action. Et du point de vue personnel, je
souhaite me remette à écrire (géographie et littérature).
C'est beaucoup vous trouvez? Comment ça, "c'est impossible"!!!
Photo: L'éléphant de la compagnie nantais Royal de Luxe.
Crédit: le Peuple breton / Gael Briand.
Samedi dernier avait lieu à Paimpol le traditionnel fest-noz UDB où je me suis rendu pour la première fois! Une ambiance extra et un monde fou. Deux jours après,
les Jeunes de l'UDB lançaient le onzième numéro de Koulmig qui fêtait donc son année d'existence. 11 numéros et quatre numéros spéciaux, la petite lettre de la branche jeune de l'UDB se porte
bien.
Demain, direction Brest pour distribuer le numéro spécial "inscription sur les listes électorales". voir ici.
Comme le hurlait Paul Guéguéniat au marché de Concarneau pendant notre Tro-Breizh pour l'autonomie: "qui a dit que l'UDB était un parti de vieux?". C'est
ce jour-là, je crois que j'ai compris qu'il y avait des centaines de jeunes "vieux" à l'UDB et que c'était un plaisir d'être leur camarade! Et ce n'est sûrement pas Alain Kervern qui me
contredira (j'ai 15 ans nous avoua-t-il un jour!).
Bref, le week-end dernier orchestré par notre responsable jeunes, l'ami Gwendal, était une franche réussite même si l'objectif de 20 personnes n'a pas été atteint faute de désistements! Il faut
dire que le programme était plutôt sympa: un rendez-vous au local de St Brieuc pour rencontrer quelques nouveaux, faire le bilan des deux années passées, réfléchir aux projets à venir et
réflexion autour du livre vert sur la jeunesse de Martin Hirsch... avant bien entendu de passer aux festivités: barbecue et sortie! Rigolades et cogitations!
Je ne révélerai pas encore nos projets, mais certains sont très sympas. Il suffit d'ailleurs de passer de temps à autre sur le blog des jeunes de
l'UDB pour constater que l'on ne chôme pas. Pas de répit pour les braves!
Hier matin était lancé le nouveau média internet "Daktu" à la cité de la voile de Lorient. Plate-forme bretonnante et francophone, Daktu est constitué
en SCOP. C'est un outil destiné au grand public, mais aussi aux collectivités. Pas de traduction, mais bien des articles différents rédigés soit en breton soit en français. Ce n'est donc pas
un média bilingue, mais utilisant deux langues.
Au carrefour entre médiapart et cozop, Daktu cherche à ouvrir les sphères bretonnantes aux francophones et à rendre disponible une information élargie en langue bretonne (notamment des articles
traitant de l'international). La grosse nouveauté ne réside pourtant pas dans cette première partie, mais dans la possibilité de faire soi-même une revue de presse ce qui peut s'avérer
effectivement un outil intéressant pour les collectivités en leur faisant gagner un temps précieux. J'ai particulièrement apprécié le choix rédactionnel de ne pas proposer de commentaires aux
articles pour éviter de transformer l'outil en forum. Cela permet une information plus objective et évite des polémiques souvent stériles.
Le projet est ambitieux cependant puisqu'il vise un budget de 300000€ que les responsables voudraient financer la première année, si j'ai bien compris, par 50% d'abonnements et 50% de
subventions.
En tout cas, la réception (en deux langues) était très réussie. L'occasion de revoir quelques copains d'Ai'ta, de l'UDB, du mouvement culturel et des milieux journalistiques locaux et
régionaux.
Nantes, le jeudi 28 mai 2009. Voilà une intervention type de la porte-parole de l'UDB. Plein d'humour pour des sujets sérieux, Mona sait aussi rappeler en
quelques phrases nos combats culturels et sociaux. Car derrière l'autonomie, c'est un projet de société que nous défendons et pas le "Breizh Hepken" (Bretagne seulement) si néfaste à
l'ouverture aux autres.
Je me fais plus rare sur le net, c'est vrai!
Sans doute parce que je suis plus présent sur le terrain comme hier à Brest pour le meeting d'Europe Ecologie. Forte délégation UDB pour une salle plutôt bien remplie et un panel intéressant.
Jugez plutôt: Yannick Jadot, José Bové, Eva Joly, Janick Moriceau, Mona Bras, François de Rugy, Nicole Kiil Nielsen, Daniel Le Bigot ainsi qu'un politique/associatif brestois visiblement très
apprécié mais dont le nom m'échappe (spécialité: la lutte contre le nucléaire).
J'ai à nouveau pu constater à quel point Brest était une ville plaisante tant humainement que politiquement puisque l'UDB y a bonne réputation et qu'il est inutile là-bas de perdre son temps à
corriger les amalgames qui peuvent être fait.
Pour revenir à la campagne européenne, il est clair que ce meeting a été dans le concrêt: projet Hadopi, paradis fiscaux, politique agricole commune, lutte anti-nucléaire (à Brest, c'est
indispensable)... autant de sujets d'actualité que les invités ont connecté à l'Europe sans difficulté. Un groupe parlementaire Verts-ALE plus conséquent serait fortement utile pour parvenir à bâtir le monde plus juste socialement et
écologiquement que nous voulons.
Vous pouvez retrouver quelques vidéos sur le blog des Jeunes de l'UDB. Mona Bras et François de Rugy que l'on aime tant dès qu'il parle de la réunification de la Bretagne. Sans doute le député Verts favori de
l'UDB!
7 ème numéro de Koulmig déjà! La petite feuille de choux des Jeunes de l'UDB se porte bien, paraît maintenant depuis plusieurs mois, régulièrement, sans prétention
aucune: un édito fourni, un article de curiosité, un article en breton et un pub pour le Peuple breton... pas de quoi révolutionner la toile, mais de quoi se poser quelques questions chaque début
de mois!
Vous pouvez télécharger les 6 numéros (il existe un numéro 0) ainsi que le spécial européennes sur le blog des Jeunes de l'UDB. J'essayerai de mettre
en ligne le numéro du mois ici.
Les Chrétiens-Démocrates Allemands voudraient-ils copier la France dans le non-respect des minorités? Telle est en tout cas l'impression que donne le projet de loi
soumis par le CDU qui souhaite inscrire dans la Constitution Allemande (voir ici), à l'article 22: "la langue de la
République Fédérale est l'Allemand".
Pour le lecteur lambda, c'est une évidence, mais cette inscription fait débat en France car elle exclue du même coup toutes les autres langues parlées sur le territoire. L'Allemagne est pourtant
reconnue comme étant très respectueuse des minorités (voir ici).
En Allemagne, on parle Allemand certes, mais aussi Danois, Sorabe, Frison. Nelly Maes, présidente de l'Alliance Libre Européenne, a dénoncé ce projet: "C'est un retour inacceptable à la
discrimination sur une base linguistique et culturelle. Honte sur vous démocrates-chrétiens allemands!".